Sarajevo->Mostar
Crazy Team
A cause d'un tampon de police attendu 3h, on part tard de Sarajevo. Les paysages sont magnifiques.
Enfin je crois. Il fait nuit donc on voit rien. On devine.
En arrivant à Mostar, on se bute.
On sort de l'hostel et environ 1 minute et 38 secondes plus tard, on a une petite altercation avec des locaux.
Petite bousculade, réaction d'orgueil de Paul : "What?"
Et boom Bosnian High Kick en pleine nuque. Paul médite 10 minutes dans un blanc total.
Nous : "clapclapclapclap", c'était parfaitement exécuté. On calme le jeu, on ramasse notre victime et on se casse la queue entre les pattes.
Comme des bonhommes, on va en boite dans la banlieue nord. Pink Panther, ça ne s'invente pas..
Les bosniens font tous 30 centimètres de plus que nous. On se sent hobbit. Du coup personne n'ose s’approcher des gonzesses. On ressent une drôle de tension dans l'air, en plus de la fumée ( lieux publics = petites clopes), comme si tous les mecs était encore près à la
guerre, partir défendre leur mère et leurs soeurs. Après tout ce sont des gens chaleureux.
Enfin bon, on fini par visiter cette ville en se remplissant le petit bedon, parce que oui on est toujours en Bosnie, et la vie y est douce et très abordable. On kiffe.
Ici, on vend tous les restes de la guerre. A bien demander, tu peux repartir avec une kalach tranquille. Nous on se contentera d'un petit stylo fait d'une ancienne balle d'un petit calibre. 12-7mm.
Avec Sarajevo, c'est définitivement la meilleure partie du voyage. Il y a des bâtiments encore bien
endommagés mais la ville a été complètement reconstruite. Ces mecs là ont de la ressource.
Et puis la Bosnie est aussi très cynique. Quand tu lui demandes ce qui pousse le mieux chez elle, elle te répond : la grenade...
On se casse gentilement vers la Croatie. Mais avant on se fait des petites cascades. Visiblement, ça ne plait pas à tout le monde.